Notre nation traverse une crise existentielle à laquelle nous devons faire face. Il se trouve, en revisitant notre histoire toute récente, que nous en sommes les véritables responsables. Et pourtant, matin, midi et soir, nous cherchons et recherchons des boucs émissaires à nos malheurs. Revisitons notre récente histoire !
En 2006, le Mali signe, dans l’indifférence quasi-générale, l’accord d’Alger qui démilitarise nos régions du Nord. Les Maliens, dans leur grande majorité, ne rechignent point. En 2009, Wikileaks délivre par hasard des informations diplomatiques transmises à Washington. L’armée du Mali est décrite en substance comme une armée de généraux, incapable, sous équipée, et mal entraînée. Notre ego n’est pas atteint et aucune remise en cause n’est effectuée. En 2010, la Mauritanie et l’Algérie trouvent que le Mali est le maillon faible de la lutte contre le jihadisme dans le Sahel. Encore une fois, zéro remise en cause.
Pour justifier la chute d’ATT, la bande à Sanogo disait que l’armée manquait de tout : armes, munitions, repas. Tout ce qui, à l’évidence, était faux. Sanogo le reconnaîtra sur youtube dans une vidéo encore disponible au titre » Sanogo en colère contre ses hommes à Konna’‘ Vous l’aurez remarqué, tous les errements et manquements évoqués plus haut sont l’œuvre de Maliens de souche.
La bêtise continue
Bizarrement, IBK, élu pour redonner espoir au peuple malien, excelle dans la fanfaronnade. Il est le président des surfacturations de l’avion et des équipements militaires. Et pourtant, aucun Malien n’est sorti pour manifester son mécontentement. La faute incombera ensuite aux autres. Nos fameux ennemis.
Le Végal vient de remettre son rapport 2013-2014. Plus de 153 milliards Fcfa de fraudes et/ou de manque à gagner, zéro Malien dehors pour dire : ça suffit IBK. On exige des sanctions. Pis, IBK se fout du peuple en parlant de philosophie et de morale pour sensibiliser les voleurs de la République. Mieux, Mohamed Aly Bathily qui essayait d’assainir la justice avec, il faut le reconnaître, une certaine publicité, fut débarqué et remplacé par un inexistant, invisible, incapable, inefficace ministre de la Justice. D’ailleurs comment s’appelle-t-il ?
Mme Jacqueline, ministre de l’Education qui commençait à se débarrasser des fraudeurs aux examens, fut débarquée. Pis, les fraudeurs ont presque tous regagné leur poste. Tout cela, dans une indifférence presque générale de notre société civile et de nos grand-gueules altermondialistes, de nos patriotes de circonstance. Après, ça sera encore la faute aux autres. Nos fameux ennemis. Mais où est Aminata Dramane Traoré ? Il est plus facile de critiquer l’Occident démocratique que nos potentats locaux. Un contrôle fiscal arrive vite !
Examen de conscience
Tout ce qui nous arrive est et demeure notre faute. Probablement par inconscience, évidemment par cupidité. La peur de se faire détester par le prince du jour. Nos ennemis, si ennemis il y a, profitent de nos vices. De bonne guerre. Évitons de chercher des boucs émissaires. La corruption de notre élite politique, à commencer par Koulouba, est la racine de notre mal. Notre inaction aidant. Nous ne duperons personne. Le monde entier nous observe et sait aussi réfléchir. Commençons par balayer devant notre porte.
Le drame du Mali, c’est que le pouvoir d’IBK, bien que né d’une crise, est le pire des régimes que notre pays ait connus. C’est triste, mais hélas, c’est ainsi. Que voulez-vous ?
En 2006, le Mali signe, dans l’indifférence quasi-générale, l’accord d’Alger qui démilitarise nos régions du Nord. Les Maliens, dans leur grande majorité, ne rechignent point. En 2009, Wikileaks délivre par hasard des informations diplomatiques transmises à Washington. L’armée du Mali est décrite en substance comme une armée de généraux, incapable, sous équipée, et mal entraînée. Notre ego n’est pas atteint et aucune remise en cause n’est effectuée. En 2010, la Mauritanie et l’Algérie trouvent que le Mali est le maillon faible de la lutte contre le jihadisme dans le Sahel. Encore une fois, zéro remise en cause.
Pour justifier la chute d’ATT, la bande à Sanogo disait que l’armée manquait de tout : armes, munitions, repas. Tout ce qui, à l’évidence, était faux. Sanogo le reconnaîtra sur youtube dans une vidéo encore disponible au titre » Sanogo en colère contre ses hommes à Konna’‘ Vous l’aurez remarqué, tous les errements et manquements évoqués plus haut sont l’œuvre de Maliens de souche.
La bêtise continue
Bizarrement, IBK, élu pour redonner espoir au peuple malien, excelle dans la fanfaronnade. Il est le président des surfacturations de l’avion et des équipements militaires. Et pourtant, aucun Malien n’est sorti pour manifester son mécontentement. La faute incombera ensuite aux autres. Nos fameux ennemis.
Le Végal vient de remettre son rapport 2013-2014. Plus de 153 milliards Fcfa de fraudes et/ou de manque à gagner, zéro Malien dehors pour dire : ça suffit IBK. On exige des sanctions. Pis, IBK se fout du peuple en parlant de philosophie et de morale pour sensibiliser les voleurs de la République. Mieux, Mohamed Aly Bathily qui essayait d’assainir la justice avec, il faut le reconnaître, une certaine publicité, fut débarqué et remplacé par un inexistant, invisible, incapable, inefficace ministre de la Justice. D’ailleurs comment s’appelle-t-il ?
Mme Jacqueline, ministre de l’Education qui commençait à se débarrasser des fraudeurs aux examens, fut débarquée. Pis, les fraudeurs ont presque tous regagné leur poste. Tout cela, dans une indifférence presque générale de notre société civile et de nos grand-gueules altermondialistes, de nos patriotes de circonstance. Après, ça sera encore la faute aux autres. Nos fameux ennemis. Mais où est Aminata Dramane Traoré ? Il est plus facile de critiquer l’Occident démocratique que nos potentats locaux. Un contrôle fiscal arrive vite !
Examen de conscience
Tout ce qui nous arrive est et demeure notre faute. Probablement par inconscience, évidemment par cupidité. La peur de se faire détester par le prince du jour. Nos ennemis, si ennemis il y a, profitent de nos vices. De bonne guerre. Évitons de chercher des boucs émissaires. La corruption de notre élite politique, à commencer par Koulouba, est la racine de notre mal. Notre inaction aidant. Nous ne duperons personne. Le monde entier nous observe et sait aussi réfléchir. Commençons par balayer devant notre porte.
Le drame du Mali, c’est que le pouvoir d’IBK, bien que né d’une crise, est le pire des régimes que notre pays ait connus. C’est triste, mais hélas, c’est ainsi. Que voulez-vous ?
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